La popularité des prêts privés à Montréal : pourquoi le refinancement hypothécaire par un prêteur privé est une option stratégique
Dans la grande région de Montréal, de plus en plus de propriétaires se tournent vers les prêteurs privés pour un refinancement hypothécaire.
L’objectif: accéder rapidement à des liquidités, consolider des dettes et stabiliser leur budget, malgré des critères bancaires serrés.
Ce guide vous explique, de façon claire et concrète, pourquoi et quand cette option peut être la bonne — et comment la mettre en place intelligemment.
Besoin de liquidités rapidement à Montréal ?
Nos courtiers comparent pour vous les offres de prêteurs privés et bâtissent un plan de sortie vers une banque dès que possible.
1) Contexte 2025 du marché montréalais
Après plusieurs hausses du taux directeur, les mensualités hypothécaires se sont alourdies et les critères d’admissibilité bancaire se sont resserrés.
À Montréal, où la valeur des propriétés demeure relativement élevée, un nombre croissant de propriétaires éprouvent des difficultés à renouveler
ou à refinancer avec leur banque, malgré une bonne équité immobilière et un dossier globalement sain.
- Ratios GDS/TDS surveillés de près par les prêteurs traditionnels.
- Pression budgétaire liée à l’inflation et aux taux d’intérêt plus élevés qu’avant 2022.
- Volonté de consolider des dettes coûteuses (cartes, marges, prêts) pour retrouver de l’oxygène.
2) Pourquoi la demande de prêts privés explose à Montréal
2.1 Flexibilité d’analyse
Les prêteurs privés évaluent surtout l’équité dans votre propriété et la valeur marchande,
plutôt que d’exiger un dossier parfait. Les revenus atypiques (travailleurs autonomes, entrepreneurs) sont mieux compris.
2.2 Rapidité d’exécution
Là où un dossier bancaire peut s’étirer, un prêt privé se met en place en quelques jours ouvrables lorsque la documentation est prête
et l’évaluation au rendez-vous. Idéal en cas d’urgence (arriérés d’impôts, échéances juridiques, avis de 60 jours, etc.).
2.3 Accès aux liquidités ciblées
Le refinancement hypothécaire via un prêteur privé permet d’obtenir rapidement des fonds pour
rénovations, investissements, consolidation de dettes ou stabilisation temporaire du budget.
2.4 Solution passerelle
Pour beaucoup, le privé n’est pas une fin en soi : c’est une passerelle de 12 à 24 mois vers un retour en banque
une fois le crédit et les ratios rétablis.
3) Qui choisit le refinancement privé ?
- Travailleurs autonomes / propriétaires de PME aux revenus variables.
- Nouveaux arrivants avec peu d’historique de crédit canadien.
- Propriétaires en retard de paiements nécessitant une solution d’urgence.
- Investisseurs immobiliers ayant besoin d’une extraction d’équité rapide.
- Familles endettées souhaitant regrouper des dettes à taux très élevés.
4) Les avantages clés du refinancement hypothécaire par un prêteur privé
4.1 Admissibilité axée sur l’actif
L’équité disponible (souvent jusqu’à 75–80 % de la valeur marchande selon le profil et le marché)
pèse plus lourd que le pointage de crédit.
4.2 Consolidation des dettes coûteuses
Remplacer plusieurs prêts non garantis à 19–29 % par un seul prêt garanti par hypothèque peut alléger le
paiement mensuel et accélérer le redressement.
4.3 Souplesse contractuelle
Terme court (souvent 12–24 mois), paiements d’intérêts seulement dans certains cas,
options de remboursement anticipé négociables : on bâtit un pont, pas une prison.
4.4 Exécution rapide et prévisible
Des délais compressés qui protègent des conséquences d’un défaut (ex. procédures légales, charges supplémentaires).
5) Limites, risques et bonnes pratiques
- Taux et frais plus élevés que la banque : c’est le prix de la flexibilité et de la vitesse.
- Exige un plan de sortie clair (retour institutionnel ou stratégie de remboursement/vente).
- Nécessite une discipline financière pour ne pas re-creuser l’endettement.
Bon réflexe : faire valider le scénario par un courtier hypothécaire et un notaire,
et comparer au moins 2–3 offres privées.
6) Processus de refinancement hypothécaire avec un prêteur privé
- Diagnostic rapide avec un courtier : objectifs, dettes à consolider, valeur estimée, ratio prêt/valeur (LTV).
- Documents : état hypothécaire, relevés fiscaux/états financiers au besoin, preuve d’occupation, taxes, etc.
- Évaluation : opinion de valeur ou évaluation agréée pour établir l’équité disponible.
- Lettre d’offre : montant, taux, terme, paiements, frais, clauses de sortie.
- Notaire : vérifications, publication des sûretés, distribution des fonds (remboursement dettes/engagements).
- Mise en place du plan de sortie : amélioration du dossier et cible de refinancement bancaire.
7) Coûts, taux et exemple de calcul
Les taux privés varient selon l’actif, l’emplacement et le risque. Attendez-vous à des taux supérieurs au bancaire,
plus des frais (courtage, traitement, notaire, évaluation). L’important est de mesurer le gain net :
baisse des paiements totaux, arrêt des pénalités, temps gagné.
Exemple indicatif
Propriété à Villeray évaluée à 650 000 $. Solde hypothécaire actuel : 420 000 $.
Dettes non garanties à rembourser : 60 000 $. Besoin de liquidités travaux : 20 000 $.
- Montant visé en privé : ≈ 500 000 $ (LTV ≈ 77 %).
- Dettes consolidées : 60 000 $ à 19–24 % → intégrées au taux du prêt privé.
- Effet : un seul paiement, baisse des intérêts totaux sur les dettes non garanties,
horizon 12–18 mois avant retour banque (si ratios & crédit rétablis).
Astuce budget : privilégier l’amélioration du dossier (réduction du solde, paiements à l’heure,
absence de nouveaux emprunts) pour accélérer la sortie vers un meilleur taux bancaire.
8) Banque vs prêteur privé : le comparatif utile
Critère | Banque | Prêteur privé |
---|---|---|
Admissibilité | Ratios & crédit stricts | Équité & valeur priorisées |